On a donc commencé par ouvrir le toit à un endroit où je soupçonnais que les bottes étaient mouillées (voir ce billet et celui-ci) et miracle, tout était sec ! Du coup, on est allé voir une « botte témoin », qu’on avait trouvée complètement mouillée la dernière fois qu’on avait ouvert, en janvier, et qu’on avait laissée telle quelle en la repérant. Elle était vraiment trempée, et là, elle est complètement sèche, même pas moisie ! J’en conclu donc que si une botte mouillée à coeur a du mal à sécher quand elle est empilée verticalement, elle y arrive quand elle est disposée horizontalement, avec de l’air au dessus et en dessous.
C’était donc la bonne nouvelle de l’année.
Ensuite, par mesure de précaution, j’ai décidé de remettre une couche de pare-pluie, car on avait pas mal abîmé la première en ouvrant pour regarder les bottes. Du coup, on l’a posée dans les règles, et on a enchaîné sur la pose des tasseaux de tuiles. Pour fixer le pare-pluie, on a utilisé une agrafeuse à frapper que m’avait prêté Stéphane. C’est vraiment pratique comme outil.
Vu qu’il s’agit de tuiles mécaniques avec faîtière vissée, il fallait poser une planche de faîte, constituer d’un morceau d’ossature en 5×15, lardée dans les tasseaux de ventilation à travers le pare-pluie. En a posé les tasseaux de tuile sans chercher à faire les jonctions sur les tasseaux de ventilation, et en mettant une petite cale sous les jonctions.
Ensuite, il fallait poser les crochets de gouttières. Je vous met un petit lexique, car quand on veut appeler les différents vendeurs pour comparer les prix, il vaut mieux savoir de quoi en parle. Ca se pose environ tous les 50-60cm, si j’ai bien compris, mais vu que c’est plus pratique de les mettre sur les tasseaux de ventilation, et que les miens étaient espacés de 40, ben va pour 40 (un sur deux, ça faisait peut-être un peu trop espacé, et comme ça ne coûte pas très cher…)
Donc sur les tasseaux de ventilation, mais aussi par-dessus le dernier tasseau de tuile, qu’il faut doubler pour compenser l’absence de tuile pour soulever le bout de la dernière (je ne sais pas si je suis très clair). On prend donc en sandwich le crochet, et le deuxième tasseau est en fait une tranche de volige, parce qu’un tasseau serait trop épais.
Il faut les positionner de manière à ce que le bout de la tuile soit à environ 3-4cm du bord de la gouttière, de manière à ce que les gouttes de pluie qui remontent un peu par-dessous la tuile retombe quand même dedans, et qu’en même temps, quand par grosse pluie, le jet ne puisse dépasser la gouttière.
Le lendemain de cette semaine sur le toit, j’ai eu une inflammation du genou, je pouvais à peine poser le pied par terre. Un peu d’immobilité, un peu d’homéopathie, et ça repart !
Le week-end d’après, c’était enfin les tuiles. Le vendredi après-midi, Jean-Pierre est venu avec son téléscopique pour monter les palette de tuile sur le toit. Au fur et à mesure, avec Michel, on défaisait les palettes et commençait à repartir les paquets de tuile sur le toit. Le toit bougeait sacrement au moment où Jean-Pierre posait la palette et enlevait sa fourche, c’était impressionnant, mais bon, au final, en 2h, on avait monté 10 palettes.
Et le lendemain, on a commencé par disposer les paquets de tuiles à intervalle régulier (il faut multiplier la largeur d’une tuile posée, par le nombre de tuile dans le paquet, et en mesurant, disposer les paquets en quinconce sur chaque rang. Ensuite, Manu est arrivé, et on a commencé par poser les tuiles de rive, puis le rang du bas pour vérifier l’espacement, et hop.
Avec la participation de Christophe, on avait fini dimanche en milieu d’après-midi. La rapidité de la tuile mécanique, et presque l’aspect d’une tuile canal d’occasion !
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