Il avait donc coulé une semelle de 50cm de large, et bien 50cm de haut, en faisant une « marche » vers le milieu de la maison, pour compenser la pente, et avoir une semelle à peu près horizontale. Je dis à peu près, parce que la semaine où il n’est pas venu, il a plu, et forcément, les fouilles se sont remplies d’eau, une partie s’est écoulée, mais il est resté des « flaques », aux endroits en creux. Et quand l’eau s’est évaporée, elle a laissé derrière elle 2-3cm de boue. Ne sachant pas trop si c’était ça qui empêchait mon maçon de venir, j’ai tout nettoyé, au jet et au balai, puis j’ai couvert avec des palettes et des bâches (qu’on a achetées pour protéger la paille), car ils prévoyaient de nouveau de la pluie pour le week-end. Bon, finalement, il a pas plu, et quand le maçon est venu lundi, il m’a dit que des fondations bâchées, il avait jamais vu ça, et que de toute façon, la boue et l’eau ne l’aurait pas gêné, il aurait passé un coup de balai… mouais…
Enfin bref, lundi, il est venu avec 2 ouvriers, et ils ont commencé à monter les parpaings. Ils se sont aperçu que les fouilles n’étaient pas exactement aux bonnes dimensions, et qu’un des trous était carrément en biais. Je sais pas comment on a fait notre coup, parce que j’avais fait le tracé avec lui, mais on a du confondre intérieur et extérieur avec lui. Heureusement, la semelle est suffisamment large pour permettre de rattraper le coup en mettant le mur en biais. On a quand même dû élargir la maison de 10cm… Donc un bon conseil, n’hésitez pas à vérifier les longueurs et les diagonales régulièrement. Ca coûte pas grand chose, et ça peut éviter des emmerdes…
Avec 2 parpaings posés sur la partie la plus haute du terrain, on était au ras du sol, la question était donc de savoir si on coulait directement la ceinture à ce niveau là, et il aurait fallu décaisser pour que le bottes ne soient pas trop proches du sol, soit on ajoutait un rang de parpaing, plus la ceinture, mais à ce moment là, on se retrouvait à +35 d’un côté, et quasiment 1m de l’autre.
Du coup, le maçon m’a proposé de mettre des parpaings à bancher pour le dernier rang, ce qui évite d’avoir à mettre une ceinture trop épaisse : ça fait juste les 20cm du parpaing à bancher, plus les quelques centimètres du rattrapage de niveau selon les endroits. J’étais bien content, parce qu’en général, les maçons, ils sont plutôt prompt à vous rajouter un ou deux rangs de parpaings sans vous demander votre avis. Alors que là, il me l’a fait vraiment au minimum. Il a même fallu scier quelques parpaings qui étaient trop haut au niveau de la réserve.
Du coup, je vais même devoir décaisser un peu par endroit. Surtout à l’intérieur, pour avoir au minimum 30cm d’épaisseur de hérisson.
Bref, mardi ils sont pas venus, mercredi ils ont mis les parpaings à bancher, jeudi ils ont coffré et coulé, et vendredi, ils ont décoffré, et mis les boisseaux pour les poteaux au milieu. Et voilà le travail !
Ben tout à coup, j’ai vu ma maison apparaître, les plans prendre du relief, j’en était tout chamboulé, dis-donc ! Et vous remarquez que par le plus grand des hasards, c’est justement le jour que le scieur à choisi pour livrer le bois ! En retard de 10 jours, à croire qu’il s’était mis d’accord avec le maçon !
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