Journal de la construction d'une maison en botte de paille
Header

Premiers voyages de bottes de paille

août 3rd, 2008 | Posted by Matthieu in Journal de la construction

premiers voyages bottes pailleLundi, j’ai attaqué tout de suite la réalisation de la longuerine qui relie les deux poteaux centraux, et qui soutenir un mur porteur en brique à cet endroit. J’ai donc creusé le hérisson, fait un coffrage, feraillé l’ensemble, et coulé du béton. J’en ai profité pour couleur deux support de poteaux de 20×20, de niveau avec le sol fini, pour pouvoir poser mes poteaux (sans ça, il aurait fallu que je coule ma dalle de suite).

Mardi, décoffrage, et début de la deuxième couche de lisse haute, avec Julien. Il s’agit de mettre donc un deuxième 5×15 sur les cadres, en croisant pour bien solidariser les murs entre eux. C’est surtout Julien qui a fait, car Michael est passé pour m’expliquer un peu les étapes suivantes, donc j’ai passé ma soirée à discuter pendant que Julien se faisait la lisse haute tout seul ! Le matin, j’avais fait venir un maçon qui travaillait à côté avec un téléscopique pour qu’il me déplace des palettes de bois, pour que je puisse accéder au 2 gros refends, et aux pièces de la ceinture, qui étaient justement tout en dessous.

Mercredi, je suis allé louer une grosse scie circulaire, pour pouvoir couper les renfends et mes pièces de ceinture, parce qu’avec la petite que j’avais, ça suffisait pas (mais il a quand même fallu que je finisse à la scie égoïne pour les gros 24×40.

premiers voyages bottes pailleJeudi, je suis allé rechercher le maçon avec son téléscopique pour qu’il me pose les refends sur les poteaux. Super sympa le gars, et il m’a posé ça au millimètre !

Vendredi, j’étais de garde d’enfant, mais le soir, on est allé commencer à poser la ceinture avec Bernard, Domi et Julien.

Samedi matin, Stéphanie et Mathieu sont venu me filer un coup de main pour continuer la ceinture. Merci à eux !

Et samedi après midi, transport de la paille. J’avais donc trouvé d’un côté à un agriculteur bio, Denis Flores, qui fait du blé et du petit épeautre à 10 bornes de la maison, mais qui pouvait pas me livrer, et d’un autre côté, un livreur de paille très sympa, André Drezen, qui connaît bien la bio et les maisons en paille, qui transporte donc de la paille (chargement et déchargement compris) pour 200 euros la journée.
Denis a attendu le dernier moment pour commencer à botteler, pour que la paille soit la plus sèche possible. Donc à 14h il commençait, à 15h André arrivait, et après avoir rassemblé les bottes par tas de 10, on a commencer à charger dans le camion un peu avant 16h. Au début, c’est super facile, les bottes sont légères, on les lance sur le camion par paquet de 2. Et puis rapidement, les bottes sont plus lourdes, il faut les lancer plus haut (jusqu’à 3,5m). Heureusement, Bernard avait gardé de son passé d’agriculteur une fourche légère, et surtout, le coup de main pour planter la botte, redresser la fourche, et avec relativement peu d’effort, la monter tout en haut du tas, à bout de bras. Je sais pas comment on aurait fait s’il avait pas été là…
premiers voyages bottes pailleUne fois le camion chargé, on fonce au chantier (foncer avec un camion de botte de paille, ça fait environ 50km/h), et on décharge sur un lit de palette, en essayant de faire une belle meule.
Ensuite, c’est reparti pour un deuxième voyage, qu’on a fini de décharger à 22h15, à la lueur des phares, complètement vannés, mais contents.
premiers voyages bottes pailleDimanche, une bonne journée de repos, et lundi, un troisième voyage.
Au total, seulement 600 bottes, alors que j’en avait réservé 1200. La récolte a été particulièrement mauvaise cette année. Il va donc falloir que j’en trouve ailleurs. André, le transporteur, peut m’en avoir, mais dans le Var, donc assez loin d’ici.

botteleuse

You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 You can leave a response, or trackback.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *